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    12 h 30 : Sur Dealey Plaza c'est la panique, des gens sont allongés sur le sol, les policiers de l'escorte ainsi que 200 personnes courent vers la palissade en bois d'où proviennent les tirs. Le coordinateur au parapluie et son complice cubain sont assis sur le trottoir en attendant le moment propice pour s'éclipser. L'équipe action n°3 se cache dans un train sur le départ où elle sera arrêtée vingt minutes plus tard, l'aiguilleur Bowers ayant bloqué tous les trains après l'attentat. Les équipes action 1 et 2 seront récupérées, au bas de leurs immeubles respectifs, par un break Nash Rambler blanc à 12 h 43 (témoins : Roger Craig, Garland Slack, Phil Willis). Au Depository, le motard Marrion Baker intercepte au premier étage Oswald qui boit tranquillement un Coca-Cola, il le laissera repartir. À partir de ce moment, Dealey Plaza grouille d'agents du secret service, du FBI et de policiers qui interrogent les témoins et confisquent toutes les caméras.<o:p></o:p>


    12 h 35 : l'avant du cortège présidentiel stoppe à l'entrée des urgences du Parkland Memorial Hospital, où les salles Trauma 1 et 2 sont prêtes. Connaly, le teint jaunâtre et les cheveux couverts du sang de Kennedy, est immédiatement retiré du strapontin avant pour dégager le siège du président. Pliée en deux, Jackie gémit en embrassant son mari et tente de cacher l'horrible blessure à la tête. L'agent Clint Hill pose une main sur l'épaule de Jackie et lui murmure doucement “je vous en prie, Mme Kennedy. Je vous en prie. Nous devons montrer le président à un médecin.” La première dame lui répond “je ne vais pas le laisser partir, M. Hill.”, “nous devons l'emporter, Mme Kennedy.”, “non, M. Hill. Vous savez qu'il est mort. Laissez-moi. Laissez-le moi.” Les larmes aux yeux, Clint Hill retire sa veste et en recouvre délicatement la tête du président. Les gardes du corps Hill, Kellerman, Powers et Lawson ainsi que le chauffeur Greer soulèvent le président. Le sénateur Yarborough murmure : “Excalibur a sombré sous les vagues.” (nom de code du président pour le Secret Service). En Trauma 1 douze médecins comprenant quatre chirurgiens, quatre anesthésistes, un chirurgien urologue, un chirurgien stomatologue, un cardiologue et un neurologue sont prêts à recevoir le président.<o:p></o:p>


    12 h 38 : le chirurgien Charles J. Carrico constate que son teint est cendré, sa respiration lente, spasmodique, agonique, irrégulière ; qu'il ne fait aucun mouvement volontaire ; que ses yeux sont ouverts et ses pupilles dilatées, sans aucune réaction à la lumière ; que son pouls est imprenable et que quelques bruits cardiaques sont perceptibles. Il remarque immédiatement deux blessures, une petite à la gorge et une large à la tête où manque 30 % de la boîte crânienne d'où s'échappe du tissu cérébral déchiqueté en un suintement lent et considérable, suivi d'une hémorragie plus abondante. Il constate aussi dans le dos la blessure d'entrée d'une balle et l'orifice de sortie de la balle à la gorge.<o:p></o:p>


    12 h 40 : les docteurs Robert MC. Clelland et Malcolm O. Perry pratiquent une trachéotomie en incisant l'orifice d'entrée de la balle dans la gorge. Simultanément, les docteurs Carrico et Ronald Jones font des incisions sur la jambe droite et le bras gauche pour les perfusions. Le cardiologue Fouad Bashour et l'anesthésiste A. H. Gieseke Jr. rétablissent la fonction respiratoire et la circulation sanguine périphérique, un faible pouls fémoral est perçu sur la cuisse.<o:p></o:p>


    12 h 45 : en Trauma 2 le chirurgien Robert Shaw examine le gouverneur Connaly. Celui-ci présente trois blessures provoquées par deux balles. La première balle est entrée par le dos et ressorti par une large plaie béante du thorax antérieur droit. La deuxième balle a traversé le poignet droit, sectionnant le nerf de la préhension, avant de finir sa course dans le fémur de la cuisse gauche, à 32 mm au dessus du genou. Deux opérations chirurgicales seront nécessaires pour sauver le gouverneur. Le docteur Shaw opère le thorax de 13 h 35 à 15 h 20. De 16 h à 16 h 50, les docteurs Charles F. Gregory, William Osborne et John Parker opèrent les blessures du poignet droit et de la cuisse gauche de Connaly.<o:p></o:p>

    12 h 48 : en l'absence de toute réaction nerveuse, musculaire ou cardiaque de Kennedy, l'amiral Burkley, médecin personnel du président, constate le décès. John Fitzgerald Kennedy, trente-cinquième président des Etats-Unis et chef d'état le plus aimé du XXe siècle, meurt à l'âge de 46 ans.<o:p></o:p>


    13 h : le père Oscar Huber administre au président les derniers sacrements suivant le rituel catholique. Dans la chambre 13 voisine des urgences, l'attaché de presse adjoint de la Maison-Blanche Malcolm Kilduff annonce au vice président Lyndon Johnson la mort du président.<o:p></o:p>


    13 h 10 : l'agent Tippitt est abattu, par Roscoe White et Jack Ruby, dans la rue où il attend Oswald pour le conduire au terrain d'aviation d'où il s'enfuira.<o:p></o:p>


    13 h 20 : Jackie Kennedy est informée que son mari sera autopsié à l'hôpital militaire Walter Reed de Washington. Elle s'y oppose et exige que son mari soit autopsié à l'hôpital de la Marine Bethesda à Washington. Le nouveau président Lyndon Johnson, protégé par six gardes du corps et accompagné de quatre députés texans, embarque précipitamment dans un cortège de voitures banalisées. Le cortège rejoint en sept minutes Air Force One à l'aéroport de Love Field.<o:p></o:p>


    13 h 30 : Malcolm Kilduff informe la presse mondiale de la mort du président. Sous le contrôle du docteur Charles Crenshaw, les employés des pompes funèbres Aubrey Rike et Dennis Mc Cuire procèdent à un toilettage rapide du corps. Les infirmières Margaret Hencliffe et Diana Bowron emballent la tête du président dans deux serviettes éponges avant que son corps, vêtu de son seul caleçon, ne soit placé dans un cercueil de bronze. Comme la loi du Texas l'interdit, la sortie du cercueil du président est mouvementée. Durant dix minutes, les agents du secret service menés par Roy Kellerman s'opposent au médecin légiste de Dallas Earl Rose. Ils menacent de leurs armes le docteur Rose et le juge de paix Ward, qui insistent pour pratiquer une autopsie. Kellerman ne cesse de répéter : “ceci est le corps du président des Etats-Unis et nous allons l'emmener à Washington.”<o:p></o:p>

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    13 h 35 : Oswald est arrêté par la police de Dallas dans le cinéma Texas Theatre où il attendait Tippittt, chargé de l'amener au terrain d'aviation où David Ferrie devait le prendre en charge.<o:p></o:p>


    14 h 04 : le cercueil est mis dans une ambulance et rejoint l'aéroport.<o:p></o:p>


    14 h 18 : le cercueil, accompagné par Jackie Kennedy, est monté à bord d'Air Force One puis installé à l'arrière de l'avion par les agents du Secret Service.<o:p></o:p>

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    14 h 33 : Lyndon Johnson prête serment devant la juge Hughes.<o:p></o:p>

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    14 h 38 : la cérémonie terminée, Johnson adresse un sourire complice au député Thomas qui lui répond par un clin d'oeil. Pendant que tout le monde est à l'avant de l'avion pour la prestation de serment, des agents du secret service retirent le corps de Kennedy de son cercueil pour le remplacer par celui de l'agent du Secret Service Dennis R. Halterman (témoins : David Lifton, Vince Palamara, Mark Crouch, James Fox, Robert Bouck ). Le corps de Kennedy est placé dans un sac mortuaire en plastique noir puis transféré à travers une trappe dans le cercueil en aluminium de Halterman à l'arrière de la soute. Cette opération d'escamotage, rendue nécessaire par la décision de Jackie Kennedy de faire autopsier son mari à Bethesda, prendra moins de dix minutes.<o:p></o:p>

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    14 h 47 : Air force One quitte Dallas pour Washington.

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    16 h : Abraham Zapruder remet l'original et trois copies de son film de l'assassinat au chef du Secret Service de Dallas, Forrest Sorrels. Un avion militaire décolle à 16h30 de Love Field et se pose à la base Andrews de Washington à 21h. Les films sont remis à 22h au National Photo Interprétation Center (NPIC), géré par la CIA, dans le Maryland. Durant cinq heures, les techniciens du NPIC suppriment les images montrant le tir dans le panneau routier, l'arrêt de la voiture pour permettre les tirs à la tête et l'éclatement de l'arrière du crane de Kennedy. De plus le film est recadré plus serré afin de cacher les projections de cervelle sur le motard d'escorte à l'arrière gauche de la voiture (dossier CIA numéro 450, Charles Brenneman, Rod Ryan, Jackie Kennedy, Richard Bartholomew).<o:p></o:p>

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    A 3 h 15, le 23 novembre, le film modifié et trois copies s'envolent pour love Field où l'avion se pose à 6h45. Les films sont remis à 7h par Sorrels à Zapruder. Le magazine Life achète l'original et une copie, Paul Rothermel en achète une autre pour H.L. Hunt, la dernière étant remise au FBI par le Secret Service.<o:p></o:p>


    17 h 38 : Air Force One atterrit à la base d'Andrews à Washington. Robert Kennedy, le frère du président, monte le premier dans l'avion et tombe dans les bras de Jackie. Sans lui lâcher la main, il caresse le cercueil de son frère. Devant les caméras du monde entier, le cercueil en bronze du président, contenant le corps de l'agent Halterman, est descendu par la porte avant de l'avion. Il est installé dans une ambulance grise qui quitte la base d' Andvews à 18h10 pour l'hôpital naval de Bethesda où va se dérouler l'autopsie. Des agents du secret service sortent par l'arrière d'Air Force One le cercueil en aluminium contenant le corps de Kennedy et le chargent dans un hélicoptère caché derrière l'avion (témoins : la plupart des journalistes présents). L'hélicoptère décolle à 18 h et atterrit sur le toit de l'hôpital Walter Reed à 18 h 05. Une pré-autopsie rapide est effectuée dans la morgue de Walter Reed. Les médecins militaires élargissent tout d'abord grossièrement l'incision trachéotomie à la gorge à fin de lui donner l'apparence du trou de sortie d'une balle. Ils réalisent ensuite une série de radiographies truquées où l'orifice d'entrée de la balle dans la tempe est obturé par un triangle opacifiant noir, et le trou arrière du crâne caché par une pièce osseuse prélevée sur un autre cadavre. Puis une série de photographies du corps sont prises, elles seront retouchées les semaines suivantes afin d'effacer toute trace de l'éclatement de l'arrière gauche du crâne. Tous ces clichés seront remis à la commission d'enquête Warren comme étant ceux de l'autopsie officielle de Bethesda. Ils retirent enfin 70 % du cerveau de Kennedy afin d'effacer les traces du tir de face à la tête. Le corps du président quitte Walter Reed en hélicoptère à 18 h 35 et atterrit à l'arrière de l'hôpital Bethesda à 18 h 40. Là, sept agents du secret service transfèrent le corps dans un corbillard Cadillac qui va se garer à l'arrière de la morgue. Les docteurs Boswell et Humes ainsi que les deux chefs du département médical de l'armée de l'air et de la Marine réceptionnent le corps (témoins : Dennis David, Richard Lipsey).<o:p></o:p>


    18 h 55 : l'ambulance contenant le cercueil "officiel'' du président arrive à Bethesda et le corps de l'agent Halterman est discrètement retiré du cercueil dans une pièce voisine de la salle d'autopsie. Dans la salle d'autopsie le corps de Kennedy est entièrement radiographié, photographié et filmé par le lieutenant Richard lipsey sous la surveillance du général Wehle, des docteurs Humes et Boswell, de Paul O. Connor, Donald Rebentish et Jerrol Custor. L'autopsie officielle commence à 20h en présence de hauts gradés du pentagone (non identifiés à ce jour), des agents du FBI James Sibert et Françis O'Neill, d'agents du Secret Service commandés par Roy kellerman, et du photographe Floyd Reibe sous la direction du docteur commander James J. Humes. L'autopsie est bâclée, les hauts gradés présents interdisant au docteur Humes de déterminer la trajectoire des balles dans le corps. Durant la manipulation du corps une balle intacte tombe sur la table d'autopsie (pièce à conviction CE 399). Les médecins légistes présents ne peuvent que constater la "disparition" du cerveau de Kennedy dont il ne reste que 27,8% dans le crâne. Alors que leur rapport préliminaire conclue à au moins un tir de face dans la tête, ils seront contraints de rédiger un rapport final ignorant l'orifice d'entrée de la balle dans le front et l'énorme trou à l'arrière de la tête et concluant à un tir arrière. De 23h à 1h, le corps est embaumé par une équipe des pompes funèbres Gawler, sous la direction de l'embaumeur Tom Robinson.<o:p></o:p>


    Samedi 23 novembre<o:p></o:p>


    3 h 30 : Roy Kellerman confisque la totalité des photos, films et radios pris durant l'autopsie et les confie à l'agent Robert Bouck, chef de la Protective Research Section. Ce matériel sera copié à huit exemplaires, sept pour le FBI et le Secret Service et un pour Ted Kennedy, frère du président. Ce matériel reste inaccessible à ce jour.<o:p></o:p>


    3 h 56 : l'agent William Greer conduit le cercueil du président à la Maison Blanche. Le cercueil est placé dans le salon Est sous garde militaire solennelle. Il quitte la salle Est à 13 h 08 vers le Capitole pour y être exposé, recouvert de la bannière étoilée qui avait accueilli le cercueil du président Abraham Lincoln un siècle plus tôt. Jusqu'à son départ pour le cimetière d'Arlington, le corps de Kennedy sera honoré par plusieurs centaines de milliers d'Américains.<o:p></o:p>

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    Dans les ateliers de la General Motors, un simple ouvrier nettoie la Lincoln présidentielle.<o:p></o:p>


    Dimanche 24 novembre<o:p></o:p>


    11 h 21 : dans le sous-sol du département de la police de Dallas, Jack Ruby assassine Oswald, mettant ainsi fin à toute procédure judiciaire sur l'assassinat de Kennedy.<o:p></o:p>


    Lundi 25 novembre<o:p></o:p>


    11 h : huit gardes de la mort placent le Cercueil sur un prolonge d'artillerie. La majorité des chefs d'état du monde accompagnent Kennedy jusqu'à la cathédrale Saint Matthew où le cardinal Cushing commence à 12h15 la messe solennelle. Le corps de Kennedy quitte la cathédrale à 13h15 pour le cimetière d'Arlington.<o:p></o:p>


    15 h 13 : Le président est inhumé et son épouse allume sur sa tombe la troisième flamme éternelle du monde. John Fitzgerald Kennedy appartient désormais à toute l'humanité...<o:p></o:p>

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    -=oOo=-<o:p></o:p>

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    Quelques jours après l’assassinat, LBJ a ordonné à Earl Warren de prendre la tète d’une commission d'enquête sur les événements de Dallas. Warren sait que le président l’a choisi pour souder un pays traumatisé.<o:p></o:p>

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    Johnson poursuivit la voie de Kennedy en ce qui à trait à la politique intérieure, en faisant de nombreuses lois en matière sociale et civique.<o:p></o:p>

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    Il abandonna aussi la lutte contre la mafia; et après sa mort, ses relations avec le Milieu furent mises en évidence, ainsi que de nombreux cas de corruption.<o:p></o:p>

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    Cependant, pour ce qui est de la politique étrangère, il alla à l'encontre de ce qu'avait tracé Kennedy, en entraînant notamment les Etats-Unis plus profondément dans la guerre du Vietnam. <o:p></o:p>

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    " Nous avons besoin d'une information qui soit libre.<o:p></o:p>

    Une nation qui a peur de laisser ses citoyens juger de la vérité<o:p></o:p>

    est une nation qui a peur de ses citoyens."<o:p></o:p>

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    Président John Fitzgerald Kennedy, février 1962<o:p></o:p>


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    12 h 25 : la fin de Main Street et le début de Dealey Plaza approchent. La coordination radio ordonne aux équipes action de mettre leurs armes en condition nominale de tir. Des témoins remarquent le canon d'un fusil sortir de la fenêtre du cinquième étage du Depository.<o:p></o:p>


    12 h 29 : la Lincoln s'engage sur le court tronçon de Houston Street. A cet instant, les tireurs d'élite Yito del Valle, David Sanchez Morales, "Max" et Roscoe White «verrouillent» leur zone de tir. L'écart de 20 secondes entre la voiture du chef Curry et la Lincoln du président leur garantit que le premier véhicule ne bouchera pas l'angle de tir. <o:p></o:p>


    12 h 29 min. 15 secondes : la Lincoln ralentit pour virer sur ELm Street. Le chauffeur Greer est très tendu car il sait qu'il pénètre dans la "killing zone" (zone de tir).<o:p></o:p>


    12 h 29 min. 20 secondes : La Lincoln s'engage sur le court tronçon de Houston Street. Presque au même moment, Yito, Max, White et le quatrième tireur bloquent leur zone de tir (contrairement aux idées reçues, un tireur d'élite suit rarement sa cible, préférant déterminer à l'avance l'endroit idéal où il peut atteindre sa cible).<o:p></o:p>

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    La tête de Kennedy va apparaître dans la ligne de mie des tueurs. Soudain, la limousine fait un léger écart; Greer ayant mal négocié son virage, la décapotable vient presque toucher le trottoir opposé sur la droite. La zone parfaite n'existe plus. Il faut replacer Kennedy dans la ligne de mire. A droite, sur le Grassy Knoll, Zapruder filme le cortège. Sous le panneau routier de Stemmons Freeway, le troisième coordinateur de tir ouvre son parapluie. Nelly Connaly se tourne vers Kennedy et dit : “Maintenant, vous ne pourrez plus dire que Dallas ne vous aime pas.”<o:p></o:p>

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    12 h 29 min. 25 secondes : Le président répond dans un sourire: “non, ça on ne pourra plus le dire”. La fin de sa phrase sera couverte par l'explosion du premier tir.
    12 h 29 min. 30 secondes : "Max" tire le premier du Grassy Knoll, bien qu'il s'agisse du tir le plus facile, le décalage de quelques secondes le fait viser dix centimètres trop bas. Sa balle traverse le pare-brise de la Lincoln puis la gorge du président Kennedy. Quelques centièmes de secondes plus tard, David Sanchez Morales tire à son tour du Dal-Tex Building. Il sait que le temps, surtout lorsqu'il s'agit d'une poignée de secondes, est primordial. Plus la voiture s'éloigne, plus son tir devient délicat. Il atteint Kennedy dans le dos au bas de l'omoplate droite et réarme instantanément. Kennedy porte ses mains à son cou et crie : ”Mon Dieu, je suis touché”. Morales tire à nouveau, cette fois, la balle frôle l'aile arrière gauche de la Lincoln et s'écrase sur un pilier du Triple Underpass en blessant James Tague à la joue. Dans la voiture du secret service, l'agent John Ready réagit instantanément en ouvrant sa portière. Mais le chef Emory Roberts lui ordonne de ne pas bouger.<o:p></o:p>


    12 h 29 min. 32 secondes : Yito del Valle tire au jugé du School Book Depository, l'écart de la Lincoln lors du virage fait que la cime des arbres lui cache Kennedy. Il doit tirer au juger. Il rate le président et touche le gouverneur Connaly dans le dos, lui éclatant le poumon droit . White aussi fait feu. Mais son tir, qui devait être l'assurance du succès de l'opération, traduit plutôt l'échec du plan A. Car la trajectoire imprévue de la Lincoln a placé dans sa ligne de mire un obstacle inattendu et insurmontable : le panneau Stemmons. Roscoe White tire en espérant passer au-dessus, mais la balle se plante dans le haut du panneau. L'opération tourne au fiasco. Au même instant Morales manque son troisième tir et touche le poignet de Connaly. Connally est touché alors que, ordre ayant compliqué les choses, la consigne a été donnée de l'éviter. Avant de s'évanouir, le gouverneur du Texas hurle, complètement terrifié : “Oh non, non, non ! Mon Dieu, ils vont nous tuer tous !”. Frank Sturgis hurle dans son micro “B ! B ! B”. Sur Dealey Plaza, le coordinateur monte et descend trois fois son parapluie pour signaler au chauffeur Greer qu'on passe au plan de tir B, qui implique l'arrêt immédiat de la limousine. Sans la complicité de ce dernier, l'opération tourne à l'échec. De fait, si le film de Beverly Oliver et les coupes Zapruder ont disparu, c'est essentiellement pour dissimuler que certains membres du Secret Service ont trahi. Dans la Lincoln, Kennedy s'effondre sur l'épaule de Jackie et Connaly sur les genoux de Nelly. <o:p></o:p>


    12 h 29 min. 34 secondes : les feux de freinage de la Lincoln s'allument et celle-ci s'immobilise presque devant le Grassy Knoll. Le chauffeur Greer se retourne et observe Kennedy. La mise à mort du chef de l'état peut débuter.<o:p></o:p>


    12 h 29 min. 35 secondes : deux détonations, espacées de quelques dixièmes de secondes, résonnent sur Dealey Plaza. La première est un double tir de Yito et de Morales. Leurs balles manquent Kennedy, allant percuter respectivement le gazon de Dealey Plaza et le montant supérieur du pare-brise de la Lincoln. La deuxième détonation est un double tir venant du Grassy Knoll. Le projectile de Roscoe White touche le président entre la nuque et l'oreille droite, et fait littéralement exploser le sommet du crâne. La balle de "Max" atteint la tempe droite de Kennedy et arrache l'arrière de son crâne dont un os tombe sur le coffre arrière. À l'arrière gauche de la limousine, le motard Hargis est éclaboussé de matières cervicales.<o:p></o:p>

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    12 h 29 min. 36 secondes : Jackie Kennedy se lève et essaye de rattraper l'os du crâne sur le coffre. Au même moment, l'agent Clint Hill saute à l'arrière de la Lincoln, repousse Jackie sur son siège et protège Kennedy de son corps. Jackie Kennedy, serrant son mari dans ses bras, crie : “qu'est-ce qu'ils t'ont fait ?”. Le chauffeur se retourne et accélère à plus de 130 km/h en direction de l'hôpital Parkland. Kellerman contacte par radio la voiture de tête et hurle “sommes touchés ! Emmenez-nous immédiatement à l'hôpital”. Au même moment, chaque chef de groupe reçoit un message du coordinateur :"Décrochage, décrochage." La mission est un succès.


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    Eté 1962 : Kennedy suggère une tournée électorale au Texas pour l'automne 1963. Il espère à cette occasion calmer la vive polémique qui oppose, au sein du parti démocrate texan, le gouverneur ultra conservateur Connaly au sénateur libéral Yarborough.<o:p></o:p>

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    5 juin 1963 : le voyage présidentiel au Texas est définitivement programmé, pour novembre 1963, lors d'une réunion entre le président Kennedy, le vice président Lyndon Johnson et le gouverneur du Texas, John Connaly.<o:p></o:p>


    18 novembre : le secret service (service de protection du président) approuve le parcours de l'aéroport de Love Field jusqu'à la salle de banquet du Trade Mart (chambre de commerce) de Dallas. Kenneth O'Donnell, le plus proche conseiller de Kennedy, ayant réservé la salle le 14 novembre.<o:p></o:p>

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    Jeudi 21 novembre<o:p></o:p>

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    A 9 h : après avoir embrassé sa fille Caroline, John Kennedy quitte la Maison-Blanche en hélicoptère pour la base d'Andrews où l'attend Air Force One, le Boeing 707 présidentiel (identification militaire VC 137 Angel).<o:p></o:p>

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    A 10 h 30 il embrasse pour la dernière fois son fils John John Jr. et lui promet de revenir lundi pour son troisième anniversaire. L'avion se pose à 14 h 30 à San Antonio au Texas.<o:p></o:p>


    Vendredi 22 novembre 1963<o:p></o:p>

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    A 10 h 05 : Kennedy préside un petit déjeuner au Trade Mart de Fort Worth où il prononce son dernier discours. En recevant un chapeau Stetson, Kennedy s'exclame “je le porterai lundi à la Maison Blanche”.<o:p></o:p>

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    A 10 h 30 le cortège du président rejoint l'aéroport militaire de Carswell. Air Force One décolle pour le vol le plus court de son histoire: treize minutes pour parcourir les cinquante kilomètres jusqu'à l'aéroport Love Field de Dallas. Durant la descente, le président glisse au gouverneur Connaly “a chance revient nous allons avoir du soleil”.<o:p></o:p>


    11 h 30 : Jack Ruby accompagné de Ladislas arrête son pick-up Ford vert devant le Grassy Knoll (monticule herbeux) à la hauteur du Triple Underpass (pont ferroviaire) sur Dealey Plaza. Il dépose son passager muni d'un fusil de tireur d'élite, qui monte vers la palissade en bois au sommet du Grassy Knoll (témoins : Lee Bowers, Ed Hoffman, Julia Ann Mercer).<o:p></o:p>


    11 h 40 : John Fitzgerald Kennedy, trente-cinquième président des Etats-Unis, apparaît sous les applaudissements à la porte de l'avion, il n'a plus que cinquante minutes à vivre. Il se tourne vers Jackie et lui glisse “maintenant, nous arrivons au pays des fous”. Toutes les roses jaunes, l'emblème du Texas, ayant été réservées pour le trade Mart, le vice président Lyndon Johnson, accompagné du maire de Dallas Earle Cabell, offre à Jackie Kennedy un bouquet de roses rouges. John et Jacqueline Kennedy s'offrent un premier bain de foule pendant que le secret service vérifie l'ordre des voitures dans le cortège : à 400 mètres en avant une voiture pilote, vient ensuite la décapotable de Jess Curry, chef de la police de Dallas, accompagné des agents du secret service Lawson et Sorrels et du shérif du comté J. E. Decker. Suit la Lincoln continental bleue décapotable du président. Blindée, elle peut atteindre 180 km/h en quelques secondes. Au volant, l'agent du secret service William Greer et à sa droite, l'agent Roy Kellerman. Derrière eux, sur des strapontins, Nelly et John Connaly. Sur la banquette arrière, Jackie et John Kennedy. Quatre motards, deux de chaque côté, encadrent la Lincoln. Vient ensuite la Cadillac 1956 du secret service occupée par huit hommes. Derrière, une Lincoln Blanche 1964 abrite le vice-président Johnson, son épouse, le sénateur Ralph Yarborough (qui remplace, sur ordre de Kennedy, Connaly qui devait occuper sa place), un chauffeur texan et l'agent du secret service Rufus W. Youngblood. Comme pour Kennedy, elle est suivie d'un autre véhicule du secret service. Suivent quatre voitures d'officiels, puis celle de l'amiral Burckley, médecin du président, qui ne décolère pas d'être aussi loin de Kennedy. Un autocar, abritant la presse, ferme le cortège. Une violente altercation oppose Connaly à Kennedy qui lui ordonne au dernier moment de l'accompagner avec sa femme dans la Lincoln présidentielle, à fin de montrer au public leur réconciliation politique. Connaly, d'après tous les témoins, est pâle car il sait qu'il va se retrouver sous les tirs.<o:p></o:p>


    11 h 50 : le cortège quitte l'aéroport et traverse la ville de Dallas. À la surprise de Kennedy, une foule immense lui fait un accueil enthousiaste.<o:p></o:p>

    12 h : Oswald refuse de descendre du cinquième étage du Depository avec ses collègues qui partent déjeuner, ils bloque l'ascenseur Ouest, laissant ainsi comme seule issue, l'escalier est. Il fait alors descendre du septième au sixième étage l'équipe action nº 2.<o:p></o:p>


    12 h 15 : Jack Ruby est vu à pied livrant un second fusil aux équipes action derrière la palissade du Grassy Knoll (témoins : Lee Bowers, Ed Hoffman,). Sur Elm Street, un membre du groupe camouflage simule une crise d'épilepsie durant 2 minutes pour faire diversion pendant que les équipes action 1 et 2 s'installent aux fenêtres des immeubles pour le tir. Sur le Grassy knoll, les équipes action 3 et 4 prennent place derrière la palissade en bois.<o:p></o:p>

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    12 h 22 : le cortège arrive sur Main Street, l'agent Clint Hill, garde du corps de Jackie Kennedy, monte sur le marchepied arrière de la Lincoln présidentielle. Emory Roberts, responsable de la voiture du secret service protégeant le président, lui ordonne de regagner sa place. Clint Hill a été rajouté à la voiture de protection à la dernière minute, à la demande de Jackie Kennedy.<o:p></o:p>

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    12 h 25 : sur Harwood Street près du virage du Main Street, l’agent du secret service Denis R. Halterman court vers la voiture de Kennedy en criant “stop, je dois vous dire..”, il est plaqué au sol par ses collègues avant d’avoir pu prévenir le président. Halterman a été écarté de la protection de Kennedy ce jour-là car il refuse de participer au complot, emmené de force dans un break Nash Rambler blanc, il y sera abattu (témoins : Inez Robertson, Joseph Forrester, Amy Britvar, Seth Kantor).

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    Tous ses membres viennent du camp d'entraînement paramilitaire anticastriste de Lake Ponchartrain (à la Nouvelle-Orléans), financé par la CIA.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Les membres du groupe sont choisis par Clay Shaw et recrutés par Guy Bannister, chef d'un mouvement et d'un journal anticastristes à la Nouvelle-Orléans.<o:p></o:p>

    Tout le groupe s'entraîne en septembre 63 dans le ranch mexicain de H.L. Hunt au sud d'El Paso, dans un décor grandeur nature de Dealey Plaza.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Ce groupe comprend les faux agents du Secret Service et de la police de Dallas assurant la protection des tireurs sur Dealey Plaza (à ce jour anonymes), l'équipe "voiture piégée", l'équipe de commandement radio et de coordination des tirs, et les quatre équipes action chargées des tirs.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>


    Equipe "voiture piégée"
    En cas d'échec des tirs, une voiture bourrée d'explosifs a été placée à la sortie de Dealey Plaza sur la route de l'hôpital Parkland après le pont ferroviaire (Triple Underpass), à fin de faire sauter le cortège présidentiel.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    L'équipe comprend deux hommes chargés de télécommander la bombe :<o:p></o:p>


    un américain<o:p></o:p>

    non identifié.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Étienne<o:p></o:p>

    Hongrois en exil, ancien du premier REP en France et spécialiste des explosifs.

    <o:p></o:p>


    Equipe commandement et coordination radio
    L'équipe se positionne en trois lieux géographiques différents.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Le groupe de commandement radio comprend :<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Frank Sturgis<o:p></o:p>

    agent de la CIA et patron du camp de Lake Ponchartrain<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Gerry Hemming<o:p></o:p>

    pigiste de la CIA<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Luis Diaz Lenz<o:p></o:p>

    ancien chef de l'armée de l'Air cubaine. Il prend position dans le Dallas County Records Building (immeuble des archives municipales).<o:p></o:p>


    Un deuxième coordinateur prend position au sixième étage du School Book Depository (cinquième en France). Il s'agit de Malcolm E. Wallace. Son rôle consiste essentiellement à évaluer les blessures de Kennedy et à prévenir l'équipe de commandement si une deuxième salve de tir s'avère nécessaire. Il est soupçonné de huit meurtres.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Le troisième groupe de coordination prend position à l'entrée de Dealey Plaza. Il comprend un américain muni d'un parapluie et un cubain équipé d'un émetteur conçu par Morrow.<o:p></o:p>


    Les équipes actions<o:p></o:p>

    Les assassins de Kennedy sont des professionnels, agissant suivant un schéma qu'ils ont toujours pratiqué. Ainsi les forces spéciales, les commandos et les groupes de mercenaires se déplacent sur le terrain systématiquement par trois, plus rarement à cinq. La triade permet d'avoir un homme qui fait le guet et garantit la fuite, un autre en charge de l'arme avant et après l'opération, et un dernier qui se révèle le maillon le plus important mais aussi le plus fragile de la chaîne : le tireur.<o:p></o:p>


    Equipe action n°1<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Elle prend place dans le Dal-Tex Building (immeuble locatif de bureaux), appartenant à Hunt. Le tireur et l'observateur sont au deuxième étage selon l'auteur, ou sur le toit selon la plupart des enquêteurs. Elle comprend trois membres :<o:p></o:p>


    David Sanchez Morales<o:p></o:p>

    porte flingue de David Atlee Phillips et tireur d'élite.<o:p></o:p>


    Observateur américain<o:p></o:p>

    non identifié.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Eugène Brading<o:p></o:p>

    pseudonyme Jim Braden, anticastriste mafieux et ami de David ferrie. Il a un rôle de guetteur au rez-de-chaussée du Dal-Tex Building.<o:p></o:p>

    Equipe action n°2<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Elle prend place dans le School Book Depository au sixième étage. Elle comprend trois membres :<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Lee Harvey Oswald<o:p></o:p>

    agent de la CIA et de l'ONI, informateur du FBI, il prend position comme guetteur au rez-de-chaussée du Depository. Il sera le "pigeon" que l'on fera passer pour le seul assassin de Kennedy.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    "Yito" Eladio del Valle<o:p></o:p>

    exilé cubain et tireur d'élite. Il se place à la fenêtre opposée à celle de Diaz, à l'autre extrémité du bâtiment.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    "Rogelio" Hermino Diaz Garcia<o:p></o:p>

    exilé cubain, tireur d'élite et ami de Guy Bannister, il prend position comme observateur à la fenêtre "attribuée" à Oswald. C'est aussi lui qui placera à cet endroit le fusil Carcano de calibre 7.35 attribué à Oswald (en réalité le Carcano d'Oswald est de calibre 6,5 et se trouve dans son garage à l'heure de l'assassinat).<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    De nombreux élément permettent d'avancer leurs noms avec certitude. Yito fait partie de l'équipe puisqu'il annonce le crime dès le 10 novembre. Les deux hommes ont été identifiés par les services cubains. Fabian Escalante, le chef de ces services secrets, explique : "Yito del Valle et Hermino Diaz étaient des tireurs d'élite. Si vous vérifiez avec attention les descriptions données par les témoins du crime de Dallas, rassemblées aussi bien par Garrison que par la Commission Warren, vous trouverez quatre témoins qui ont vu à la fenêtre du Depository "deux hommes de type latin ou cubain, l'un des deux était presque noir et les deux avaient un début de calvitie prononcée". Ces descriptions correspondent à Hermino qui était mulâtre et à Yito del Valle qui était blanc mais avec un teint foncé. Les deux avaient un début de calvitie prononcée."

    <o:p></o:p>

    Les troisième et quatrième équipes n'en forment qu'une et siègent sur le Grassy Knoll.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Cette fois, il ne s'agit pas d'une triade, mais d'un groupe de cinq: un coordinateur radio, deux tireurs et deux surveillants.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Le choix du Grassy Knoll s'avère avant tout une décision balistique parce qu'un tir sur un véhicule en mouvement n'est jamais aisé, même pour des tireurs d'élite. Les tirs du Dal-Tex et du Depository sont les plus compliqués. A la distance, aux obstacles naturels s'ajoutent le rempart humain des gardes du corps. Ces handicaps connus, deux tireurs ont été postés au Grassy Knoll. La distance est idéale, l'angle de tir aisé et la cible ne s'éloigne pas, mais se rapproche.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>


    Equipe action n°3<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Elle prend place à l'extrémité gauche de la barrière de bois du Grassy knoll, au niveau de la pergola en béton. Elle comprend trois membres :<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    "Max"<o:p></o:p>

    Français, ancien capitaine au premier REP, tireur d'élite. Arrêté peu après l'attentat, il sera expulsé vers le Canada une heure plus tard sur ordre du bureau de l'immigration de Washington (INS).<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Ladislas<o:p></o:p>

    Hongrois en exil, ancien de l'OAS et ancien maître armurier au premier REP. équipé d'une radio conçue par Morrow. Arrêté peu après l'attentat et relâché une heure plus tard.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Américain<o:p></o:p>

    non identifié, sert de guide et d'interprète à "Max" et Ladislas qui ne parlent pas l'anglais. Arrêté peu après l'attentat et relâché une heure plus tard.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Equipe action n°4<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    prend place à 10 mètres de "Max", à l'extrémité droite de la barrière de bois du Grassy knoll. Elle comprend deux membres :<o:p></o:p>


    Roscoe White<o:p></o:p>

    agent tueur de la CIA et tireur d'élite. De nombreux détails, dévoilés par son propre fils voilà quelques années, amènent en effet à certifier que Roscoe a participé au crime. Il rejoint le DPD à le fin de septembre 1963, avant de démissionner au début de mars 1964, sans motif. A son domicile, sa veuve découvrira, en 1976, une des fausses photographies d'Oswald posant en militant le communiste. Beverly oliver, dont le film a mystérieusement disparu, affirme avoir vu Roscoe dans les secondes qui ont suivi la fusillade, derrière la barrière du Grassy Knoll.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Policier observateur<o:p></o:p>

    Surnommé “Badgeman”. En uniforme du DPD, équipé d'une radio conçue par Morrow. Quoi que l’on n'ait pas encore de preuve formelle, il se pourrait que ce policier soit l'agent J.D. Tippitt.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>


    Les armes du crime<o:p></o:p>

    les équipes action 3 et 4 utilisent deux carabines Winchester à lunette de calibre 30.06 tirant des balles blindées (et non pas explosives comme le veut la légende). les équipes action 1 et 2 utilisent deux fusils Mauser Gewehr 43 type 98. Ses balles de calibre 7,92 quittent le canon à 776 mètres/seconde. Ses munitions et sa lunette de visée incorporée permettent le tir de précision dans les pires conditions. D'une longueur de 1 m 11 et d'un poids de 4 kg 400, c'est l'arme absolue pour un tireur d'élite.

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  •  

    Deux sociétés écrans, le Centro Mondial Commercial (CMC) à Rome et la Permanent Industrial Exhibition (Permindex) à Bâle, assurant les mouvements de fonds de l'extrême droite mondiale sont utilisées pour financer le coup d'état.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Le siège social de la CMC était, jusqu’en 1962 à Montréal. Il fut ensuite transféré à Rome. Parmi ses 11 administrateurs, on notera la présence de Clay Shaw et d’un Montréalais, Louis Mortimer Bloomfield.<o:p></o:p>

    Le CMC fut une organisation fondé par la CIA, qui était destinée à servir de couverture pour des transferts de fonds en Italie, afin de faciliter les activités de manipulations politiques. En 1963, Clay Shaw est nommé directeur du Centro Mondial Commercial.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Bloomfield était le principal actionnaire d’une filiale du Centro, la Permindex. Il a été retrouvé une note retraçant l’historique de la création de la société Permindex en 1958.<o:p></o:p>

    “First members ot the initial board” :<o:p></o:p>

    - Louis Mortimer Bloomfield<o:p></o:p>

    - Ferene Nagy (Former Prime Minister of Hungary)<o:p></o:p>

    - Georgio Mantello (Mafia figure)<o:p></o:p>

    - Roy Cohn (Right hand man of Joseph Mc Carthy)<o:p></o:p>

    - Joseph Bonanno (Mafia figure)<o:p></o:p>

    - Jean de Menil (Of Schlumberger)<o:p></o:p>

    - Paul Raigorodsy<o:p></o:p>

    - Count Guitierez di Spadafora (From the Mussolini bureacracy)<o:p></o:p>

    - Hans Seligman (Banker)<o:p></o:p>

    - Carlo d’Amelio (Attorney in Rome)<o:p></o:p>

    - Max Hageman (National Zeitung)<o:p></o:p>

    - Munir Chourbagi (Egypt - Farouk’s uncle)<o:p></o:p>

    - Guiseppe Zigiotti (Italian fascist)<o:p></o:p>

    - Clay Shaw<o:p></o:p>

    .<o:p></o:p>

    Pendant la deuxième guerre mondiale, Bloomfield tout comme Shaw, avait servi dans l'OSS (Office of Strategic Service), l'ancêtre de la CIA.<o:p></o:p>

    Tous les fonds sont répartis par la filiale canadienne de Permindex à Montréal.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Le groupe argent comprend aussi les milliardaires texans Sid Murchinson, H.D. Byrd, H.L. Hunt et le général Walker.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Maurice Gatlin, associé d'affaires de Jack Ruby et membre de la ligue anticommuniste des Caraïbes, assure la distribution des fonds sous le contrôle de Clay Shaw.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Jack Ruby, petit chef mafieux de Dallas et anticommuniste fanatique, assure le support logistique et financier du groupe action et du groupe camouflage. .<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Le Groupe camouflage<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    David Ferrie<o:p></o:p>

    agent de la CIA et pilote d'avion.<o:p></o:p>

    Durant la préparation de l'attentat il transporte les tueurs entre la Nouvelle-Orléans et leur camp d'entraînement au Mexique, et les dépose à Dallas dans les jours précédant l'attentat. Il assure aussi leur évacuation vers la Nouvelle-Orléans et la Floride après l'assassinat.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Regis Kennedy<o:p></o:p>

    agent du FBI du bureau de la Nouvelle-Orléans. Il est chargé, sur Dealey Plaza, de savoir à qui sont remis les photos ou les films de l'attentat à fin de pouvoir "suivre" ces preuves par la suite. Il confisque le film de Beverly Oliver.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Lieutenant Day<o:p></o:p>

    officier de la police de Dallas (DPD ou Dallas Police Department) fait disparaître le fusil Mauser de l'équipe du Depository.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Leon Rubinstein<o:p></o:p>

    pseudonyme Jack Ruby, après avoir remis un revolver à Oswald à la sortie du Depository, il remet une balle intacte à un agent du Secret Service à l'hôpital Parkland pour brouiller les pistes. Lee Harvey Oswald n'ayant pas été tué, comme prévu, à son arrestation, Jack Ruby l'abat le 24 novembre.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Harrison et Miller<o:p></o:p>

    détectives du DPD, il permettent à Jack Ruby d'abattre Oswald en s'écartant de lui au moment des tirs tout en l'immobilisant.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Les frères Sampol<o:p></o:p>

    exilés cubains anticastristes, ils amènent et évacuent les fusils de l'équipe de tir du Grassy Knoll (déguisés en faux agent du Secret Service).<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    J.D. Tippitt<o:p></o:p>

    policier du DPD chargé d'évacuer avec sa voiture de patrouille Lee Harvey Oswald , il est abattu par Roscoe White et Jack Ruby (qu'ils connaît bien) au lieu de rendez-vous. La police de Dallas informée par radio qu'Oswald est le meurtrier de Tippitt, les conspirateurs espèrent qu'elle abattra Oswald par vengeance lors de son arrestation.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Ce groupe comprend aussi des agents du Secret Service, des médecins de l'hôpital Walter Reed ainsi que plusieurs membres de la commission d'enquête Warren.<o:p></o:p>


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